David Coria distribution, mise en scène et mise en espace
David Lagos conseil musical et chant
Isidora O'Ryan chant et violoncelle
Juan Jiménez Alba saxophone
Juan Berlanga et David Coria création costumes
David Coria, Iván Orellana, Aitana Rousseau, Florencia Oz, Marta Gálvez danse

David Coria - Los bailes robados à Chaillot

• Un des meilleurs représentants du flamenco contemporain
• Un chant de révolte inspiré de scènes historiques de transe collective
• Le talent des musiciens et chanteurs : David Lagos, Isidora O'Ryan
• Une gestuelle intense et hypnotique

David Coria

À 40 ans, le danseur et chorégraphe David Coria dispose déjà d’un palmarès impressionnant : il a dansé pour Pilar López, Antonio Gades ou encore Rafaela Carrasco. Fort de ces multiples expériences et en recherche constante d’une esthétique nouvelle, il affirme son univers avec sa création El Encuentro en 2017. En 2020, il triomphe à Chaillot avec ¡Frandango!, un spectacle créé avec le chanteur David Lagos pour célébrer cette danse traditionnelle andalouse.
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La musique et le chant

Né à Jerez de la Frontera, berceau du cante flamenco, David Lagos est acclamé dans le monde entier comme l’un des principaux « cantaores » du flamenco contemporain. Nombreuses sont les compagnies de danse qui font appel à lui : il a ainsi collaboré avec Eva Yerbabuena ou Israel Galván. Il est ici accompagné de l'excellent saxophoniste Juan Jíménez et d'une talentueuse violoncelliste et chanteuse, Isidora O'Ryan. Dans ce spectacle très abouti, la musique et le chant participent à la création d'un univers mystique et inquiétant. À certains moments, le violoncelle devient strident, la saxophone haletant, comme un souffle d'angoisse dans une communionmystique.

" Le flamenco a tellement de personnalité qu'il se nourrit de tout ce qui est bon et élimine automatiquement ce qui est ne l'est pas. " David Coria

Un désir de liberté

Le spectacle s’inspire d’un phénomène étrange remontant au XVI^e siècle, où des centaines de personnes prises de pulsions incontrôlables se mettaient à danser jusqu’à l'épuisement, voire la mort. David Coria puise dans ces " épidémies de danse ", en particulier celles de Strasbourg en 1518, les racines d'une révolte collective et d'un ardent désir de liberté. Tout le spectacle joue sur la confrontation entre un désir d'émancipation, souvent incarné par David Coria lui-même, et le reste de la troupe qui l'entoure, l'attire, le couve ou le broie.

Un spectacle sensible, virtuose et complet

La chorégraphie s'ouvre à la danse contemporaine en y mêlant subtilement mais fermement la colonne vertébrale des gestes du flamenco. Les costumes magnifiques et les lumières délicates et diffuses, le placement subtil des artistes sur le plateau, l'expressivité inouïe des visages et des corps rendent les tableaux particulièrement impactants. Défilent dans notre imaginaire des scènes de transe soufie, de processions sévillanes, de sombres exécutions au garrot.