Deux concerts d'Anoushka Shankar à la Philharmonie

• La fille de Ravi Shankar est l'une des meilleures interprètes de sitar
• À la croisée de la musique indienne traditionnelle et des influences occidentales : jazz, flamenco, rock/pop
• Une nouvelle énergie avec une quintette qui accompagne sa tournée
• Sitar et râga, fondements de la musique classique indienne

Anoushka Shankar

Anoushka Shankar est une jeune sitariste et compositrice d’origine indienne. Son père, le virtuose Ravi Shankar, la forme à la musique classique indienne dès l’âge de neuf ans. Elle fait aujourd’hui partie des meilleurs interprètes de sitar au monde. Cette artiste est aussi engagée dans différentes causes humanitaires, notamment la crise des réfugiés et la lutte contre les violences faites aux femmes.

Des traditions nourries par les musiques contemporaines

Anoushka Shankar mêle régulièrement le sitar et ses sonorités indiennes aux guitares flamencos, à la musique électro-pop ou à l’orchestre classique. L'appétit insatiable d'ouverture et de créativité universelle a ouvert à Anoushka Shankar les portes de collaborations aussi diverses qu’éblouissantes, de Nina Simone à Sting, en passant par Madonna, Elton John et Peter Gabriel.

" Je pense vraiement qu'un moyen important de garder les traditions en vie est de les faire évoluer. Si la tradition se fige et demeure statique, elle meurt. " Anoushka Shankar

Sitar et râga

Le sitar est une sorte de guitare oblongue à 20 cordes, incarnant à lui seul la musique des râgas hindous du nord de l’Inde. On appelle râga (en sanscrit, attirance, couleur, teinte, passion) un cadre mélodique utilisé dans la musique classique indienne. Chaque râga est associé à un sentiment, un moment de la journée, une saison... Le râga est composé de règles qui définissent précisément la manière de construire une mélodie, les mouvements, les notes à utiliser etc. pour identifier musicalement un type de contexte et d'émotion.