4211 km - Aïla Navidi au Théâtre Marigny
Au Théâtre Marigny, 4 211 km est la distance entre Paris et Téhéran, celle parcourue par Mina et Fereydoun pour se réfugier en France après la révolution islamique. Un récit intime et bouleversant.
Aïla Navidi texte et mise en scène
Avec June Assal en alternance avec Lola Blanchard, Sylvain Begert en alternance avec Thomas Drelon, Benjamin Brenière, Florian Chauvet, Damien Sobieraff, Alexandra Moussaï, Aïla Navidi, Olivia Pavlou-Graham
4211 km au Studio Marigny
- L'exil, la mémoire, la recherche des racines et l'identité culturelle
- Un récit fluide, subtil et juste, tout en émotion parfaitement maîtrisée
- L'interprétation remarquable de comédiens très engagés
L'histoire
Mina et Fereydoun Farhadi se réfugient en France dans les années 80 pour fuir la révolution islamique qui a anéanti leurs espoirs de liberté. Leur fille Yalda, née à Paris, fait un récit captivant et bouleversant de tout ce que cet exil a provoqué : l'attachement aux racines et l'espoir de revenir en Iran, la quête d'identité, le devoir de mémoire et la transmission. La pièce est un subtil assemblage de récits parcellaires des parents, de bribes de farsi, de musique jouée par les nombreux amis de passage de la famille et de bulletins d’information.
Aïla Navidi, le devoir de mémoire
" Je voyais mes parents vieillir et j'avais cette volonté de raconter leur combat pour la liberté, pour qu'il ne tombe pas dans l'oubli. " Pour la metteuse en scène, la lutte initiée en 1979 et confisquée par le régime des mollahs se poursuit aujourd'hui. Ellle souhaite transmettre cet héritage de lutte tant au peuple iranien qu'à tous ceux qui doivent connaître l'Histoire du pays.
" Aïla Navidi tisse un grand récit qui emporte et bouleverse, grâce à sa fluidité remarquable et à l’engagement des comédiens. " Télérama
Le retour, un espoir brisé
Aïla Navidi raconte la difficulté de la recherche de son identité, en particulier pendant la période de l'adolescence. Le rêve du retour en Iran, porté par ses parents, se fait de plus en plus irréaliste. Un espoir de retour partagé par de nombreux Iraniens exilés et anéanti par un régime installé dans l'oppression. " Retrouver mes racines, c'est une communion que je rêve d'avoir avec ma famille et tous leurs amis. "