Jiří Kylián à l'Opéra de Paris
Dans un subtil mélange d'onirisme et de gravité, Jiří Kylián nous plonge dans son univers à l'humour souvent grinçant et interroge les rapports humains et la fragilité des sentiments.
Stepping Stones (1991) musique John Cage et Anton Webern
Gods and Dogs (2008) musique Dirk Haubrich et Ludwig van Beethoven
Petite Mort (1991) musique Wofgang Amadeus Mozart
Sechs Tänze (1986) musique Wofgang Amadeus Mozart
Les Étoiles, les Premières Danseuses, les Premiers Danseurs et le Corps de Ballet de l’Opéra
Jiří Kylián à l'Opéra Garnier
- Jiří Kylián, un mélange très personnel de classique et de contemporain à la beauté intemporelle
- Un univers entre rêve et réalité à l'humour souvent grinçant
- Entrée au répertoire de Gods and Dogs et Sechs Tänze
- Une soirée magique pour les Fètes
Jiří Kylián
Né à Prague en 1947, Jiří Kylián étudie la danse dès l'âge de neuf ans. En 1968, il rejoint le Ballet de Stuttgart en tant que soliste. Il y fait également ses premiers pas en tant que chorégraphe avec Paradox. Âgé de 28 ans, il rejoint la direction du Nederlands Dans Theater. Son passage marquera définitivement l'histoire de la compagnie, notamment après avoir établi une structure inédite en trois groupes de danseurs (principal, junior et senior). Chorégraphe à la fois visuel et musical, Jiří Kylián s'est créé un style énergique à travers des œuvres profondément oniriques qui témoignent d'un questionnement constant de notre époque.
Stepping Stones et Gods and Dogs
Sur des musiques de John Cage et Anton Webern, Stepping Stones (1991) rend hommage à la mémoire et à l’héritage de la danse. Sur la scène, des sculptures imposantes de chats égyptiens sont les gardiens de la tradition. Gods and Dogs, pièce plus récente de 2008, interroge le rôle de nos vêtements dans notre psychisme. " Toute notre vie, nous portons des habits comme des masques et nous en changeons selon les circonstances et selon la manière dont on nous juge ". Gods and Dogs s’intéresse à la limite entre normalité et folie : quand les chiens deviennent dieux et inversement.
" On ne peut pas mentir en dansant, car si l'on mentait, on ferait de soi-même, de son propre corps, un mensonge. Or le corps ne peut pas mentir. " Jiří Kylián
Petite Mort et Sechs Tänze
Dans Petite Mort (1991), les Concertos n°21 et 23 de Mozart mènent une chorégraphie de désir et de mort. La pièce " est une façon poétique et paradoxalement significative de décrire l’extase procurée par l'acte sexuel ". Sechs Tänze (Six Danses, 1986) est une savoureuse interprétation des Danses allemandes de Mozart empreinte de poésie et d'autodérision.
De gauche à droite :
Stepping Stones - Opéra de Paris (c) Icare / OnP
Gods and Dogs - Ballets de Monte-Carlo (c) AB
Petite Mort - Grand Théâtre de Genève (c) Gregory Batardon
Sechs Tänze - Grands Ballets canadiens de Montréal (c) John Hall