Dans l'appartement de Léonce Rosenberg au Musée Picasso
Exceptionnelle présentation d'œuvres commandées par le collectionneur Léonce Rosenberg pour décorer son somptueux appartement parisien en 1928. Chirico, Ernst, Léger, Picabia...
La collection de Léonce Rosenberg au Musée Picasso
- Léonce Rosenberg, marchand d'art éclairé
- Une décoration somptueuse commandée aux plus grands artistes de l'entre-deux-guerres
- La passion du cubisme et des arts décoratifs
Léonce Rosenberg, marchand d'art éclairé
Léonce Rosenberg (1879-1947) est membre d'une famille de galeristes de renom. Collectionneur, éditeur et marchand d'art, il montre un intérêt affirmé pour l'avant-garde des années 20. C'est l'un des premiers défenseurs de l'art abstrait et du cubisme qu'il découvre chez les marchands Ambroise Vollard, Wilhelm Uhde puis Daniel-Henry Kahnweiler. Il collectionne des artistes comme Georges Braque, Pablo Picasso, Juan Gris, Fernand Léger, Gino Severini, Henri Laurens ou Jean Metzinger. Après la Première Guerre mondiale, bien que ruiné, il promeut dans sa galerie L'Effort moderne des talents comme Francis Picabia et Piet Mondrian. Sa galerie ferme en 1941 sous l'effet des lois antisémites.
75 rue de Longchamp - Paris XVI
En 1928, Rosenberg installe ses collections personnelles dans son très chic appartement de la rue de Longchamp à Paris. Il fait appel aux artsites qu'il affectionne pour la composition de grands panneux décoratifs qui, aux côtés d'un ensemble exceptionnel de mobilier, vont décorer les onze pièces de son appartement. Une douzaine d'artistes, entre cubisme et surréalisme, vont livrer des pièces somptueuses : peintures de Giorgio di Chirico, Francis Picabia, Albert Gleizes, Gino Severini , Amédée Ozenfant ou Max Ernst, sculptures du Hongrois Joseph Csaky et pièces du designer René Herbst.
Un refuge pour toutes les avant-gardes
Splendeur retrouvée
La crise financière de 1929/1930 précipite la ruine de Léonce Rosenberg et l'oblige à vendre l’appartement. Ce décor exceptionnel est à jamais dispersé. L’exposition réunit pour la première fois une quarantaine de ces œuvres dans une scénographie évoquant l’appartement de Léonce Rosenberg et retrace son histoire.