La Chine des Tang au Musée Guimet
Le Musée Guimet a collaboré avec plus de 30 musées chinois pour cette exposition exceptionnelle sur la Chine des Tang (618-907), une dynastie brillante au rayonnement culturel et artistique inégalé.
La Chine des Tang, un âge d'or artistique et culturel
- Les Tang, une dynastie brillante, tolérante et raffinée
- Une richesse culturelle et artistique incomparable
- Chang'an, une capitale rayonnante et ouverte au carrefour des Routes de la Soie
- 200 « trésors majeurs » prêtés par une trentaine d’institutions culturelles chinoises
Les Tang, une dynastie brillante, tolérante et raffinée
La dynastie Tang (618-907) prend les rennes d'un empire récemment réunifié après une longue période de division. Les premiers souverains Tang installent la paix intérieure, réorganisent l’État centralisé et contribuent à faire de leur vaste territoire une terre de prospérité économique et culturelle qui marquera les fondements culturels et administratifs de la Chine pendant plus de mille ans. C'est aussi une période d'’épanouissement d’une population cosmopolite qui profite d'un niveau de tolérance sans précédent à l'égard des cultures et des religions étrangères.
Une richesse culturelle et artistique incomparable
C'est un âge d'or pour la peinture, la sculpture, la musique et la danse. La poésie, la littérature et la calligraphie Tang inspireront même parmi les plus belles créations littéraires des périodes ultérieures.
"Montrer l'effervescence de la culture par les différents matériaux, tant le papier, le textile, l'or, l'argent, le bois laqué, la céramique, qui sont des trésors en eux-mêmes." Arnaud Bertrand, co-commissaire de l'exposition, à RFI
Chang'an, une capitale imposante
Carrefour des Routes de la Soie, Chang’an ("Longue paix") est une véritable ville-monde. Son plan est conçu pour servir la gloire des empereurs. Tout est gigantesque dans ses proportions : d’une surface de près de 77 km2 avec plus d’un million d'habitants, elle est alors la ville la plus densément peuplée du monde devant Bagdad et Constantinople. Le palais impérial lui-même est alors trois fois plus grand que la Cité interdite de la dynastie des Ming (1368-1644). Venant de tout l’empire et au-delà, des milliers de marchands, musiciens, artistes, lettrés, poètes, fonctionnaires, aristocrates et dames de Cour contribuent à l'effervescence de la ville. Les rues sont bordées de centaines de temples, pagodes, monastères, restaurants, magasins et marchés vendant de tout : soies, épices, poteries, pierres précieuses… Une scénographie innovante invite le public à une déambulation dans Chang’an.
200 trésors prêtés par une centaine de musées chinois
"Trois des principaux trésors Tang, produits pour la Cour impériale, sont rassemblés pour la première fois en Occident. Parmi les oeuvres phares, une ceinture de jade, une boule à encens, un service à thé ou un jeu à boire en argent doré ; mais aussi des rouleaux de sutras bouddhiques, une transcription des Entretiens de Confucius…" Arnaud Bertrand à RFI
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Dame de cour (VIIIe siècle) détail © Musée d’histoire du Shaanxi
Musicien sur un chameau (VIIIe siècle) détail - Musée de Xi’an
Détail de décor d'un récipient à encens à haut pied, (IXe siècle) © Musée du Famensi
Peinture murale de la partie supérieure de l'image en ruine de Vishvamitra - Musée de la Région de Khotan, Province du Xinjiang