Age of Content - Ballet national de Marseille
Des univers transpercés par des individus qui s’affrontent, se défient, s’attaquent, se fuient, s’étreignent, se désirent. Une parabole de l'abondance de contenus.
(LA) HORDE conception et mise en scène
Ballet national de Marseille
Age of Content - (LA) HORDE au Châtelet
- (LA) HORDE, un collectif très en vue qui a redynamisé le Ballet national de Marseille
- Après Room with a View (2020), une nouvelle réflexion brûlante sur le monde contemporain
- Des tableaux vifs et spectaculaires, malgré un certain excès de références
- Une troupe virtuose faite de personnalités marquées
Age of content : des univers parallèles
Suite à une faille dans une machine, un danseur se retrouve propulsé dans des univers parallèles tour à tour traversés et transpercés par des individus qui s’affrontent, se défient, s’attaquent, se fuient, s’étreignent, se désirent. La danse s'inspire de la représentation des corps dans le numérique, de l’étrangeté des avatars de jeux-vidéos aux gestes viraux des challenges chorégraphiques de TikTok. S'y ajoutent d'autres thèmes issus de la danse jazz et des comédies musicales, s’enchainant à la manière d’un doomscroll (défilement prolongé de mauvaises nouvelles sur smartphone).
Une danse exaltée qui interroge l'abondance de contenus
Les danseurs s'inspirent des réseaux sociaux et livrent une chorégraphie de combat dans une scénographie monumentale qui leur sert d’agrès. Défis, attaques, fuites, étreintes et désir peu à peu se transforment pour révéler le potentiel de tendresse caché par la violence.
" Age of Content explore l’enchevêtrement de nos vies réelles et virtuelles, et questionne les transformations de nos identités, nos interactions sociales et nos désirs à l’ère du contenu et de sa surabondance. " (LA) HORDE
(LA) HORDE
À la direction du CCN Ballet national de Marseille depuis 2019, (LA)HORDE réunit depuis 2013 les artistes Marine Brutti, Jonathan Debrouwer et Arthur Harel. Le collectif interroge la portée politique de la danse avec des chorégraphies ultra-physiques dans des univers sonores tonitruants. Ils ont créé Night Owl (2016), To Da Bone (2017) , Marry Me in Bassiani (2019), et Room With A View (2020), des pièces qui s'inspirent autant des raves que des danses traditionnelles en passant par le jumpstyle.