Dialogues des Carmélites de Poulenc au Théâtre des Champs-Elysées

Dialogues des Carmélites de Francis Poulenc au Théâtre des Champs-Elysées

• Les souffrances d'une communauté religieuse pendant les années noires de la Révolution
• Un opéra marquant du XXe siècle
• Une mise en scène d'une grande force visuelle et émotionnelle
• Une distribution de stars
• Francis Poulenc, "moine ou voyou"

Le destin tragique d'une communauté de religieuses

Pendant la Révolution française, Blanche de La Force, une jeune aristocrate tourmentée, décide de rejoindre le Carmel de Compiègne pour trouver la paix intérieure. Alors que les persécutions contre l'Église s'intensifient, les religieuses doivent choisir entre renoncer à leur foi ou accepter le martyre...

Un opéra marquant du XXe siècle

L'opéra de Poulenc, créé en 1957 sur un livret de Georges Bernanos, mêle avec brio spiritualité et tension dramatique dans un style musical entre tradition et modernité. Sa musique, à la fois accessible et intense, accompagne parfaitement l'évolution intérieure des personnages, pour un témoignage poignant sur leur courage et leur sacrifice.

" Mon canon, c'est l'instinct " Francis Poulenc

La mise en scène d'Olivier Py, un sommet de justesse

La mise en scène d' Olivier Py, dramaturge flamboyant et mystique revendiqué, est d'une grande force visuelle et émotionnelle pour sublimer cette musique poignante et mélodieuse. Elle s'appuie sur une distribution de stars : Patricia Petibon, Véronique Gens, Sophie Koch, Vannina Santoni et Alexandre Duhamel, entre autres. " Sertie dans la scénographie de Pierre-André Weitz, aussi sobre qu’inspirée, la vision d’Olivier Py est d’une telle justesse, d’une telle subtilité, qu’elle restera longtemps, pour nous, une référence absolue. " Télérama

Poulenc, "moine ou voyou"

Francis Poulenc (1899-1963), compositeur et pianiste, fait partie dans les années 20 du "Groupe des Six" avec notamment Arthur Honegger, Darius Milhaud et Germaine Tailleferre. Il fréquente Jean Cocteau, Apollinaire, Paul Eluard et Max Jacob. Il a composé nombre de pièces pour piano, de la musique de chambre, des symphonies, des mélodies et des ballets. Ses œuvres les plus connues sont "Figure humaine" (1943), "Stabat Mater" (1950) ou encore "La Voix humaine" (1958). Le critique Claude Rostand, pour souligner chez Poulenc la coexistence d'une grande gravité due à sa foi catholique avec l'insouciance et la fantaisie, a forgé la formule célèbre "moine ou voyou".
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Opéra en trois actes de Francis Poulenc (1957) sur un livret de Geroges Bernanos inspiré d’une nouvelle de Gertrud von Le Fort

Karina Canellakis direction musicale
Olivier Py mise en scène
Pierre-André Weitz scénographie et costumes
Bertrand Killy lumières

Patricia Petibon mère Marie de l’Incarnation
Vannina Santoni Blanche de La Force
Véronique Gens Madame Lidoine
Manon Lamaison |Sœur Constance de Saint Denis
Sophie Koch Madame de Croissy
Sahy Ratia Le Chevalier de La Force
Alexandre Duhamel Le Marquis de La Force
Marie Gautrot Mère Jeanne de l’Enfant Jésus
Ramya Roy Sœur Mathilde
Loïc Félix Le Père confesseur du couvent
Blaise Rantoanina Le premier commissaire
Yuri Kissin Le second commissaire / Un officier
Matthieu Lécroart Le geôlier / Monsieur Javelinot / Thierry

Les Siècles
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