Dana Schutz au Musée d'Art Moderne de Paris

• L'une des artistes les plus intéressantes de la scène américaine contemporaine
• Un monde en perdition peint avec un mélange d'humour, de légèreté et de gravité
• De grandes compositions expressionnsites à la lecture complexe et surprenante
• Une grande maîtrise technique en peinture comme en scupture

Dana Schutz

Née en 1976 dans la banlieue de Détroit, Dana Schutz fait des études artistiques au Cleveland Institute of Art, puis à l'Université Columbia de New York, ville où elle s'est installée. Son travail a fait l'objet de nombreuses expositions et l'on peut admirer ses œuvres dans des musées prestigieux comme, entre autres, le Metropolitan Museum of Art de New York ou le Museum of Fine Arts de Boston.

Le monde joyeux du désespoir

Les œuvres de Dana Schutz comportent plusieurs niveaux de lecture immédiats. Les couleurs vives, les compositions rythmées et monumentales, les personnages exubérants donnent une impression de foule joyeuse et endiablée. Dans les détails se révèlent les comportements douteux, les situations calamiteuses, la tension dramatrique. Des situations imaginaires et improbables qui font en réalité le constat d'un monde ruiné par les déréglements politiques, médiatiques, climatiques, sociaux. Son univers est un chaos qu'il faut recontruire sans cesse.

" Un univers furieux, où l’intime et le politique se rencontrent avec fracas. À découvrir ! " Beaux Arts

Peinture, sculpture et dessins

La riche rétrospective de Musée d'Art Moderne donne à voir non seulement les peintures, le plus souvent en grand format, mais aussi les sculptures et une très belle élection de dessins. En effet, Dana Schutz a plus récemment intégré la sculpture à sa pratique, prolongeant ses gestes et ses formes dans la glaise. Des formes exubérantes et cette fois monochromes, de la couleur pâtinée du bronze ou du plâtre.

Les influences

Ces visions d’un monde postapocalyptique sont marquées par le regard de l'artiste sur l’histoire de l’art, de Brueghel à Alice Neel en passant par Philip Guston. Elles évoquent l’obsolescence d’un monde malade, la vanité des mythologies contemporaines et l’incommunicabilité entre les êtres.