Opera seria en trois actes (1724) d'après Giacomo Francesco Bussani
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Harry Bicket direction musicale
Laurent Pelly mise en scène
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Gaëlle Arquez Giulio Cesare
Lisette Oropesa Cleopatra
Emily D'Angelo Sesto
Wiebke Lehmkuhl Cornelia
Iestyn Davies Tolomeo
Luca Pisaroni Achilla
Rémy Brès Nireno
Adrien Mathonat Curio

Orchestre de l'Opéra national de Paris et Chœur Unikanti

Giulio Cesare de Haendel à l'Opéra de Paris

• Chef d'œuvre de Haendel, d'une grande inventivité musciale
• Un opéra plein de panache et de grands sentiments, d'une grande finesse psychologique
• La malice de Laurent Pelly à la mise en scène
• Une distribution de choix avec en tête le couple Gaëlle Arquez (Jules César) et Lisette Oropesa (Cléopâtre)

L'argument

Arrivé victorieux en Egypte, César se voit supplier par la femme de Pompée, Cornélie, d’épargner son mari. Mais alors qu’il était prêt à accéder à sa requête, Ptolémée, frère de Cléopâtre et roi d’Egypte, lui apporte la tête du vaincu sur un plateau. Sextus, le fils de Pompée, jure de se venger et se lance dans une quête sanglante. Cléopâtre, horrifiée par les actes de son frère, se met en tête de reprendre le pouvoir. Elle décide de séduire César, sans réaliser que les hommes de son frère sont prêts à déjouer ses plans.

Panache et grands sentiments

Dans cet opéra plein de panache et de grands sentiments, aux airs toujours plus envoûtants, Georg Friedrich Haendel signe une de ses œuvres les plus populaires. Ce compositeur baroque à l’œuvre prolifique y fait se succéder des airs tour à tour tendres, majestueux, éplorés, langoureux et désespérés, pour raconter l’amour naissant de Jules César et Cléopâtre, sur fond d’intrigues politiques. Si beaucoup de ses opéras semblent vouloir donner la faveur à des amours frustrés par les luttes de pouvoir, Haendel propose ici que l’amour émerge de ces conflits d’État. Chaque personnage est peint avec une grande finesse psychologique, en particulier Cléopâtre, l’un des plus beaux portraits de femmes de l’histoire de la musique.

" Un spectacle superbe où la majesté des antiquités (décors de Chantal Thomas) rivalise avec l'éclat des costumes signés Laurent Pelly " Les Echos

La mise en scène facétieuse de Laurent Pelly

Le metteur en scène Laurent Pelly place l’action dans les réserves d’un musée, au département des antiquités égyptiennes, créant des décalages savoureux entre personnages en toges et manutentionnaires qui s’affairent. Une façon ludique de casser les codes de l’opera seria, ce qui était précisément l’objectif de Haendel. Lors de sa création, cette version avait été jugée sévèrement pour parasiter le récit de manière artificielle. Cette reprise aura-t-elle corrigé ces défauts ?

Une distribution d'exception

Tant la mezzo-soprano française Gaëlle Arquez que la soprano américaine Lisette Oropesa figurent parmi les talents  les plus brillants et demandés de leur génération. Ils sont en tête d'une distribution d'exception. L'Opéra de Paris accueillera aussi pour la première fois un jeune contre-ténor très prometteur, Rémy Brès.