La Passion selon Saint Jean chorégraphiée par Sasha Waltz

Une Passion chantée et dansée qui émeut profondément

• La Passion selon Saint Jean, une œuvre d'une humanité profondément émouvante
• Leonardo García Alarcón, spécialiste du répertoire baroque
• Sasha Waltz met la danse au cœur du classique
• Une grande réussite

La Passion selon Saint-Jean de Bach

Des deux passions de Bach conservées, la Passion selon Saint Jean fut sa première composition à son arrivée à l’église Saint Thomas de Leipzig. Raconter la Passion du Christ pendant la semaine Sainte est une tradition qui remonte au Moyen-Âge. Il donna ainsi ce premier grand chef-d’œuvre le vendredi Saint de 1724. Dans cette composition retravaillée plusieurs fois entre 1724 et 1747, Bach exalte la douleur par la virtuosité des airs et des chœurs. À Saint Thomas de Leipzig, il disposait d'un ensemble choral et instrumental suffisamment aguerri pour cette passion charnue et puissante. Il a poussé au maximum les effets de rhétorique, mettant en valeur le texte dramatique autant que la douleur qu'il devait incarner. Il trouve un équilibre parfait dans sa composition qui lui confère une humanité profondément émouvante.
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Leonardo García Alarcón, spécialiste du barque

Le chef d'orchestre argentin Leonardo García Alarcón a construit sa carrière autour de la musique baroque dont il est un grand spécialiste. Il est connu pour ses interprétations audacieuses et passionnées de répertoires oubliés, notamment Monteverdi, Cavalli et Haendel. Il a étudié au Conservatoire de Genève, où il s'est perfectionné en musique ancienne. En 2005, il fonde l'ensemble Cappella Mediterranea, avec lequel il explore des œuvres méconnues du baroque méditerranéen. C'est désormais un habitué des plus grandes scènes européennes, mais il n'oublie pas pour autant de revenir de temps à autre à ses origines et au répertoire d'Amérique latine.

" Danseurs et chanteurs incarnent avec la même énergie, la même présence physique, cette humanité fragile, souffrante, éperdue, mais aussi capable d’une cruauté sans nom. " Télérama

Sasha Waltz met la danse au cœur du classique

La chorégraphe allemande Sasha Waltz est connue pour son approche innovante de la danse et de l’opéra. Elle a étudié à Amsterdam et à New York avant de fonder la société Sasha Waltz & Guests en 1993 avec Jochen Sandig. Son travail est souvent pluridisciplinaire, mêlant danse, musique et théâtre pour créer des opéras chorégraphiques comme Didon et Enée (2005) et Médée (2007), dans un dialogue fluide entre mouvement, musique et voix. La trilogie Körper de Waltz est l’une de ses œuvres phares. En 2019, elle est devenue co-directrice de la Schaubühne de Berlin.

Une grande réussite

Chorégraphiée, cette production rehausse la dramaturgie et le rythme de la musique de Bach. Sasha Waltz se saisit de cette page hors normes où la ferveur la plus inspirée s’accorde avec la théâtralité, afin de raconter les souffrances ultimes du Fils de l’Homme. L'absence de surtitres encourage le public à se laisser porter par une narration visuelle où danseurs et chanteurs incarnent la souffrance et la condition universelle de l’Homme. Des symboles forts, des décors simples, des jeux de lumière et une chorégraphie émotive font de ce spectacle une grande réussite.
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Leonardo García Alarcón direction musicale
Sasha Waltz chorégraphie
Compagnie Sasha Waltz & Guests
Ensemble Cappella Mediterranea
‍‍Chœur de chambre de Namur, Chœur de l’Opéra de Dijon | direction Anass Ismat

Sophie Junker soprano
‍Georg Nigl baryton (Pilate)
‍Christian Immler baryton-basse (Jésus)
‍Benno Schachtner contre-ténor
‍Valerio Contaldo ténor (L’Evangéliste)
‍Mark Milhofer ténor
‍Estelle Lefort^* soprano (Ancilla)
‍Camille Hubert^* soprano
‍Logan Lopez Gonzalez^* contre-ténor
‍Augustin Laudet^* ténor (Servus)
‍Rafael Galaz Ramirez^* basse (Pierre)
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Danseurs : Rosa Dicuonzo, Yuya Fujinami, Tian Gao, Eva Georgitsopoulou, Hwanhee Hwang, Annapaola Leso, Jaan Männima, Margaux Marielle-Tréhoüart, Virgis Puodziunas, Orlando Rodriguez, Joel Suárez Gómez