Royal Concertgebouw - Iván Fischer / Maria João Pires
L'orchestre du Royal Concertgebouw, l'un des plus prestigieux du monde, revient à la Philharmonie avec la grande pianiste Maria João Pires.
La belle affiche du Royal Concertgebouw avec Maria João Pires
- L'Orchestre du Royal Concertgebouw, l'une des formations les plus réputées
- Maria João Pires, grande dame engagée
- Iván Fischer, clarté et expressivité
- Un programme Diepenbrock, Mozart et Dvořák
Le prestigieux orchestre du Royal Concertgebouw d'Amsterdam
Qu'est-ce qui rend le son de l'Orchestre du Royal Concertgebouw si unique depuis 1888 ? Cette formation de premier plan est réputée pour le velouté des cordes, le scintillant des cuivres, le timbre des vents et la force des percussions. L'Orchestre est très admiré pour sa maîtrise du répertoire romantique, en particulier les œuvres de Mahler, Bruckner et Strauss.
Maria João Pires, grande dame engagée du piano
Maria-João Pires, née à Lisbonne en 1944, est considérée comme l’une des plus grandes pianistes de notre époque, c’est aussi une grande experte de Mozart. Elle débute très tôt sa carrière puisqu’à seulement 5 ans elle interprète son premier récital. Elle reçoit le plus grand prix portugais pour les jeunes musiciens à l'âge de 9 ans. Son immense maîtrise est récompensée à maintes reprises. En 1970, elle gagne le concours du bicentenaire de la naissance de Beethoven, ce qui la rend immédiatement célèbre. Depuis septembre 2012, elle est Maître en Résidence à la Chapelle musicale Reine Elisabeth, en Belgique. Elle y apprend le piano à de jeunes musiciens prometteurs, par le biais de son projet Partitura, qui vise à créer du lien social grâce à l’art entre les différentes couches de la société. Toute la dévotion de la pianiste converge vers une seule exigence : jouer ce qui est écrit pour en transmettre toutes les émotions. Sans détours, elle rend aux notes toute leur richesse et leur sens originel. Sa compréhension intime des œuvres et sa musicalité lumineuse font briller les pages qu'elle interprète.
"Si on est connecté à quelque chose de vrai, comme la musique, l’art, la science, la philosophie, le paysage, la nature, alors au moins sommes-nous nous-mêmes." Maria João Pires, interview aux Echos, mai 2021
Iván Fischer
Le chef d'orchestre hongrois Iván Fischer est cofondateur de l'Orchestre du Festival de Budapest, l'une des formations les plus réputées en Europe. Il est reconnu pour ses interprétations nuancées du répertoire classique et romantique, avec une préférence marquée pour les œuvres de Brahms, Mahler et Bartók. Fischer privilégie la clarté et l'expressivité du son, dans une interaction étroite avec les musiciens, Il est aussi connu pour ses initiatives innovantes en matière de mise en scène de concerts, intégrant des éléments visuels et théâtraux pour enrichir l'expérience musicale.
Diepenbrock, Mozart et Dvořák
Le 12 octobre 1999, lors d'une répétition publique dans l'auditorium plein à craquer du Royal Concertgebouw, Maria João Pires est prise de panique : elle se rend compte au dernier moment qu'elle devait jouer le Concerto pour piano n°20 en ré mineur et qu'elle avait préparé un autre concerto de Mozart. Malgré la confusion initiale, elle donne une performance remarquable après avoir retrouvé ses repères sous la Direction de Riccardo Chailly. C'est dire à quel point elle maîtrise sur le bout des doigts le répertoire mozartien. Également au programme, la Huitième Symphonie de Dvořák, qui s’inscrit dans la lignée de Beethoven et Brahms. En ouverture du concert, une pièce du compositeur néerlandais Alphons Diepenbrock (1862-1921), connu pour l’utilisation de la couleur orchestrale et des harmonies riches qui créent une atmosphère introspective et poétique.
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Alphons Diepenbrock Entracte de la Suite Marsyas
Wolfgang Amadeus Mozart Concerto pour piano n°9 "Jeune homme"
Antonín Dvořák Symphonie nº 8
Iván Fischer direction musicale
Maria João Pires piano
Orchestre du Royal Concertgebouw